Marché de la Cruz

Après vous avoir parlé de Querétaro, je souhaite vous parler d’un lieu qui m’a énormément intéressé, le marché de la Cruz.

Lieu de vie par excellence, c’est le lieu de rencontre entre tous les habitants. C’est un carrefour entre différents mondes et qui participe à faire de ce lieu une expérience unique.

Nous sommes rentrés au Marché de la Cruz par hasard, entendant une effervescence différente. Du reggaeton mêlé à de la cumbia par ci, des cris par là, et une marée humaine, d’un coup.

On entre dans cette halle par une petite entrée, pleine de bibelots de commerçants, un peu comme on rentre dans un souk. Au premier regard, disons-le clairement, ce n’est pas l’effervescence, mais c’est le bordel. Clairement. Un stand de nourriture sera à côté d’un marchand de couettes qui sera à côté d’un marchand de savons, mais c’est justement ça le charme du Marché de la Cruz. Tout y est, et y entrer, c’est prendre le risque de s’y perdre et d’en ressortir les bras chargés de nourriture et de bibelots.

Au-delà de ces aprioris, l’intérêt que j’y ai trouvé, c’est la mise en avant du savoir-faire de chacun. La mise en avant de produits qu’on ne trouve pas dans nos marchés. Et je ne parle pas là de fruits exotiques, mais de groins de porcs par exemple.

Il y a au Marché de la Cruz, une odeur unique.

L’intérêt pour moi, a été de découvrir les étals de fruits et légumes, les étals des bouchers, les taquerias où vous pourrez déguster un taco sur le pouce. C’est un monde à part entière, où les couleurs se mêlent aux odeurs.

Il y a également au Marché de la Cruz, un espace dédié à la vente d’oiseaux. En bord de route, à l’extérieur du marché, vous pourrez découvrir perroquets, serins, passereaux en tout genre. C’est un autre aspect du marché qui m’a intéressé.

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Mais le plus impressionnant, ce sont les différents stands de nourriture. Chaque petite échoppe proposera sa spécialité, et dès l’ouverture, les gens s’y massent pour déguster une bière et manger un taco garni de langue, cœur, foie, ou bien de viande « al pastor », gribin, tinga, de camarones. C’est une ode à la street-food et à la culture culinaire du Mexique.

C’est, un lieu à voir et à découvrir, en prenant son temps sans hésiter pour discuter avec les commerçants qui répondront tous avec le sourire, et prendront, s’ils le peuvent, le temps de vous expliquer ce qu’ils vendent et leur passion pour leur métier.

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